Katherine Boisvert-Vigneault : il n'y a pas d’âge pour bouger!

lundi 26 novembre 2018 | Étudiants

Ses recherches le démontrent : les adultes de 65 ans et plus tirent d’importants bénéfices à pratiquer une activité physique régulière.



Jamais trop tard pour bouger

Pour réaliser ses recherches, Katherine Boisvert-Vigneault s’est notamment appuyée sur la banque de données de l’Étude longitudinale québécoise sur la nutrition comme déterminant d’un vieillissement réussi (NuAge). Bien entendu, une personne qui a pratiqué l’activité physique à toutes les étapes de sa vie en aura tiré de multiples bienfaits, et elle a plus de chance de rester en bonne condition physique en vieillissant.

Activités : des impacts sur la composition corporelle des aînés

Les données suggèrent cependant que les adultes de 65 ans et plus tirent eux aussi des bénéfices importants des activités physiques qu’ils pratiquent à cet âge, au plan de la composition corporelle, qu’ils aient ou non pratiqué des activités quand ils étaient plus jeunes.
« Ces résultats vont à l’encontre de certaines croyances populaires à l’égard de la pratique d’activité physique, dit l’étudiante au doctorat. Ils démontrent qu’il n’est jamais trop tard pour tirer des bénéfices de l’activité physique, même chez les adultes plus âgés. »
Les résultats de ses recherches confirment l’importance de promouvoir la pratique d’activité physique auprès des personnes âgées : Il n’est jamais trop tard pour commencer!

Portrait de Katherine Boisvert-Vigneault : l’activité physique à tout âge
Katherine Boisvert-Vigneault détient un baccalauréat en kinésiologie et une maîtrise en science de l’activité physique et vieillissement de l’Université de Sherbrooke. Elle mène actuellement son doctorat en gérontologie sous la direction de la professeure Isabelle Dionne.

Ses recherches lui ont permis d’acquérir une expertise sur l’adoption de saines habitudes de vie en matière de pratique d’activité physique dans différents contextes (loisirs, travail, tâches domestiques, transport actif) et de mieux comprendre leur relation avec la santé à un âge avancé.

« Au cours de ma maîtrise, j’ai étudié la trajectoire d’activité physique à travers la vie et son lien avec la santé à un âge avancé, dit Katherine Boisvert-Vigneault. Je me suis intéressée plus particulièrement aux variations dans la pratique d’activité physique entre l’adolescence, le jeune adulte, l’adulte et l’adulte plus âgé.
Après la maîtrise, j’ai poursuivi cette recherche au doctorat afin de mieux comprendre les facteurs qui entourent le maintien d’une pratique d’activité physique régulière à un âge avancé.»

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